Thierry Mallet explique dans le quotidien La Croix pourquoi on ne peut séparer ces deux exigences.
Pour être plus durable, la mobilité de demain doit aussi être plus équitable, en permettant à chacun d’accéder plus aisément aux transports publics, quel que soit son lieu d’habitation.
Aujourd’hui, le recours à la voiture est encore une obligation pour trop de citoyens. En proposant davantage de transports publics, notamment dans les espaces périphériques, les citoyens seront moins contraints d’utiliser leur véhicule, et la qualité de l’air s’en trouvera améliorée.
En parallèle, nous continuerons à encourager l’usage du vélo pour les courts trajets.
Ce plan ambitieux de décarbonisation de la mobilité pourra voir le jour grâce à une coopération entre les collectivités, l’Etat et l’Union Européenne, notamment à partir des nouvelles possibilités qu’offre la LOM.
Par ailleurs, il faudra tirer profit de la grande expertise de la France en ingénierie des transports.
Nous sommes prêts à mener ce chantier d’avenir pour une mobilité plus juste.