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Côte Thomas

Thomas Côte

PDG et fondateur de WEVER
Thomas CÔTE est diplômé d’un double cursus, l’un paramédical, l’autre en droit et science politique avec une spécialisation en gestion juridique des risques et développement durable obtenue en 2012. Président de la fédération étudiante des Alpes Maritimes (FACE 06), élu au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche puis membre du bureau national de la Fédération des Organisations Générales Étudiantes (FAGE), Thomas poursuit son engagement associatif en devenant Président de Alumnice afin de développer le réseau des diplômés de l’Université Côte d’Azur (UCA). Après ses études, il réalise de 2012 à 2015 un parcours de recherche de 3 ans à l’École des Mines de Paris sur la thématique du management du changement dans les Safety Sciences. En 2015, Thomas remporte le Challenge Jeunes Pousses organisé par Telecom Valley. Il fonde la startup wever, initialement focalisée sur le covoiturage de courte distance. Après un pivot en 2018, wever commercialise depuis une solution de mobilité participative basée sur une IA comportementale, déployée en France et en Suisse. Parallèlement, Thomas réalise une thèse sur l’entrepreneuriat et le management de l’innovation au sein du laboratoire GREDEG CNRS de l’Université Côte d’Azur.

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Désirabilité
Comment rendre les transports de proximité plus désirables ?

A mon sens, la notion de désirabilité implique de remettre l'individu au centre de la démarche de réflexion, de construction et d'adaptation des solutions de mobilité.

 

Les critères de sécurité, de coût du trajet, ou de temps de trajet sont des critères objectifs. L'individu n'étant pas rationnel par définition, ce qui compte le plus pour lui, c'est  sa perception plutôt que le coût réel.

 

Ce qui est insécurisant pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre. De même, la recherche d'un trajet le plus rapide possible n'est pas le critère retenu pour tous. Si l’attente de chaque individu n’est pas prise en compte, la désirabilité n'existe pas. Si cet accompagnement des besoins n'est pas au centre de la démarche, on travaille sur une coquille qui restera globalement vide et qui explique aujourd'hui le plafonnement dans l'usage des modes alternatifs aux rythmes individuels.

Capter les données de l'expérience individuelle, en tant qu'usager ou non, est central. De cette expérience quotidienne, partagée mais différenciée, une chaîne intéressante peut se mettre en place : chacun devient en mesure d'aider sa ville, son employeur, son opérateur de mobilité, à améliorer les solutions existantes et à en inventer de nouvelles pour être toujours plus efficace et plus responsable.

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